J'ai réalisé les relevés ci-dessous... pour répondre à des questions que l'on me posait sur internet ; en juin 2001, je suis donc allée à Nantes ; j'ai fait des recherches pour des correspondants, et comme j'étais sur le microfilm, je
me suis dit qu'il était aussi simple de relever les actes de ces villages, d'autant qu'ils étaient peu nombreux. SG
..et puis, voici que me viennent d'Algérie, des messages ! vous trouverez ci-après, ce que nos amis algériens nous envoient.. De Sedrata
Commune Mixte de SEDRATA
Commune mixte créée en 1880 sur le canton d'Aïn Beïda. On y trouve des familles qui viennent d'autres villages créés dans des temps plus anciens..
Par exemple ils viennent de Guelaa Bou Sba fondé en 1855 près de Guelma.. Ils viennent de Mondovi et sa région, Barral ou encore de Randon etc..
Sur le guide Joanne, je relève :
Sedrata,c.m., 1893 : 112 français
Sedrata ou Aïn-Tagrout, ou Ouled-ali-bou-Nab.ham.3711h avec Chouia, fraction de douar, c.d'Aïn Tagrout.
Constantinois Fedj M'Zala Page d'accueil anabaptistes Carte de Sedrata
Zerizer Carte de Combes
L'Etat-civil de Sedrata est à Nantes, microfilm N°8419. En fait, il est sensé commencer en 1884, mais il n'y a ni naissances ni mariages de 1884 à 1887. L'état civil de ces années est sûrement à chercher ailleurs.
J'ai relevé : les naissances
il n'y en a pas beaucoup, vous les aurez avec les mentions marginales de décès ou de mariage.
Les mariages
On y trouve les éventuels conjoints.
Les témoins
seuls ceux des mariages ont été relevés.
D'où viennent-ils ?
Cette liste est classée par le code INSEE du village de naissance.
Vous trouverez ci-dessous, une carte de la région de : SEDRATA
Elle permet aussi de situer les origines des mariés, quand ils sont nés en Algérie.
"Dure entreprise que de conter sa ville, surtout par les temps qui courent ! La moindre évocation du passé, et encore d'un passé récent, et l'on est taxé de nostalgique conservateur..et c'est le moins qu'on pourra dire.
Mon SEDRATA n'a rien à voir avec Sédrata, la glorieuse Isédraten, deuxième capitale des Rostomides. Il tire humblement et certainement son nom d'ESSEDRA, le Jujubier Sauvage (syziphus lotus) ou d'Ess'der (syziphus spins christi) et dont
les épines ont servi à confectionner la couronne du Christ (d'où son nom). L'un et l'autre furent certainement fort abondants dans la région. Le premier l'est encore suffisamment, et quelques spécimens existent encore du second.
Ma ville n'a donc rien d'une capitale, même pas régionale ! Et cela, même dans les années 40, où bon nombre de ses enfants se plaisaient à l'appeler : "capitale des capitales" (Assimatou El Aouassem) pour la situer à leurs concitoyens exilés volontaires
à la Zitouna et dont les origines étaient, sur une carte du pays, une gare ou un point sur un axe routier de quelque importance.
TLILI AMAR Juin 1994
Envoyé par un jeune cadre algérien de Sedrata Bonjour !
Les anabaptistes et Sedrata : Une explication donnée par un correspondant : Jean François LORENTZ
Comme je vous l’ai expliqué, je m’intéresse aux Roggy car mon arrière grand mère s’appelait Rogi. Elle avait (souvenir oral dans la famille) fait le voeu de baptiser ses enfants si elle arrivait à en avoir ; elle habitait dans le sud du département des Vosges et ensuite en Haute-Saône, et je pense qu’il devait être difficile, isolés dans un environnement catholique,
de ne pas faire comme tout le monde, c’est à dire aller à la messe le dimanche. La caractéristique principale des anabaptistes mennonites, c’est le refus du baptême des enfants à la naissance, et la revendication du droit de pensée religieuse en dehors de toute soumission au Prince ou Pouvoir.
Le mouvement est né en Hollande entre 1450 et 1550 sous l’impulsion du moine catholique hollandais Menno Simmons, s’est propagé surtout en Suisse (Berne et Genève) où il a été violemment critiqué par les Luthériens et par Calvin qui n’a jamais admis que le nouveau baptême des anabaptistes supprime les effets du baptême à la naissance.
Les Taufer ou Wiedertaufer ont été expulsés de Suisse (on leur laissait la vie sauve à condition qu’ils abandonnent leurs biens) et se sont installés en Alsace. Je pense qu’ils se sont aussi installés en Lorraine. Leur installation en Lorraine semble avoir été mieux tolérée. La Lorraine ne faisait pas partie de la France à cette époque.
En 1712, Louis XIV a décidé d’expulser les anabaptistes de France. On peut se demander pourquoi.
C’est paraît-il Madame de Maintenon qui le persuadait de purifier la France. Les historiens qui se sont penchés sur cette question ont conclu que l’expulsion s’est faite surtout à cause de ce que possédaient les anabaptistes, beaucoup plus que de ce qu’ils croyaient.
Ils ont été obligés de quitter le pays, il leur a quand même été possible de vendre leurs biens, probablement à un prix bas. La mesure n’a pas été appliquée strictement, car certains seigneurs étaient contents de l’exploitation qu’ils faisaient (il semblent qu’ils payaient régulièrement leur loyer). Grâce à ces mesures, on retrouve plus de documents sur les anabaptistes en Alsace qu’en Lorraine.
Ils se sont réfugiés dans les territoires qui ne dependaient pas du Roi de France : la Principauté de Salm (La Broque, Schirmeck, Senones), La Principauté de Ribeaupierre (Ste Marie aux Mines, Ste Croix aux Mines), La Principauté de Montbéliard, et le Palatinat (Région d’Allemagne au nord de l’Alsace). Il semble que les familles Roggy aient été installées dans la région entre le Palatinat et l’Alsace.
Les anabaptistes ne voulant plus risquer de se faire expulser, ont sans doute préféré émigrer : on retrouve des Roggy en Amérique du Sud, aux Etats Unis et aussi en Algérie, et ce n’est pas pour des raisons religieuses qu’ils sont revenus en France.
Il y a un centre d’archives Mennonites de Valdoie avec des recueils sur les descendants de mes différents ancêtres anabaptistes." Si vous voulez rencontrer notre ami, écrivez-lui
Merci de cette information qu'il nous a donnée ; en Algérie on trouve ces familles ROGGY, KOHLER, ROTH etc.. à St Charles, Mondovi, Sedrata, Rokhnia...
Combes
Commune mixte de Zerizer
Combes
COMBES fait partie de la Commune Mixte de ZERIZER dans le Constantinois ; les actes d'état civil commencent en 1886.
Ils sont à Nantes : bobine n°8155
En 1894 il y a un changement administratif, il s'agit à partir de cette date là, de la Commune mixte des Beni Salah section Combes.
Avant la date de 1886, il faut chercher les actes sur la bobine de Zerizer : N°8477
On dit que ZERIZER est l'ancien nom de MORRIS, pourtant les deux localités sont distinctes sur la carte ; cependant, comme seul Morris portait un code INSEE, c'est celui-ci que j'ai attribué à COMBES. Morris porte aujourd'hui le nom de BEN MEHIDI.
ZERIZER doit avoir gardé son nom.
Vous trouverez ci après : les mariages de Combes
L'origine des mariés :
Enfin une carte vous permettant de situer le village :
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